
SPM
Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle et prend généralement fin quelques heures après le premier jour des règles ( 3 à 5 jours avant les règles).
Dans le cadre du SPM, la femme peut éprouver :
- irritabilité,
- angoisse,
- mauvaise humeur,
- déprime,
- céphalées,
- gonflement et tension mammaires.
A ne pas confondre avec le trouble dysphorique prémenstruel qui est une forme de SPM dans lequel les symptômes sont si graves qu’ils peuvent perturber le travail, les activités sociales ou les relations avec l’entourage 10 à 15 jours avant les règles.
TDPM
Qu’est-ce que le TDPM ?
Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) toucherait entre 1.8 et 5.8% des personnes menstruées.
Étant méconnus en France, beaucoup de personnes ne sont pas diagnostiquées. Le TDPM est différent et indépendant d’autres pathologies telles que l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques et il ne s’agit pas non plus du syndrome prémenstruel (SPM).
Le TDPM peut apparaître et disparaître à tout moment de la vie génitale, à la puberté, après une grossesse ou un choc émotionnel. Il peut augmenter ou diminuer avec l’âge.
Les symptômes se manifestent généralement lors de l’ovulation (phase lutéale) et s’apaisent à l’arrivée des règles (phase folliculaire) (donc 10 à 15 jours avant les règles). L’éventail de symptômes est large et varie d’une personne à l’autre, atteignant parfois une intensité extrême : fatigue importante, difficultés de concentration, sautes d’humeur, symptômes dépressifs… Les manifestations engendrent une détresse mentale et perturbent de manière significative la vie de la personne atteinte.
Les symptômes principaux du TDPM :
- Anxiété
- crise d’angoisse
- Humeur dépressive
- Irritabilité, colère
- Labilité émotionnelle
- baisse de l’estime de soi/ dévalorisation
Les symptômes secondaires du TDPM :
- Diminution de l’intérêt pour les activités habituelles
- Difficultés à se concentrer
- Fatigue excessive
- Hypersomnie, insomnie
- Idées noires
- Modification de l’appétit
- Sentiment d’être débordé·e
- Symptômes physiques (tension des seins, douleurs articulaires, rétention d’eau…)
source : https://www.assotdpmfrance.fr/
SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal, fréquent chez les femmes en âge d’avoir des enfants. Ce trouble est la première cause d’infertilité. Des facteurs génétiques et environnementaux en sont à l’origine.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et hypophysaire (c’est-à-dire relatif à l’hypophyse, glande située au niveau du cerveau).
C’est la maladie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer puisque le SOPK affecte 5 à 10 % des femmes, de l’adolescence à la ménopause.
Il est associé à un risque accru de développer ultérieurement des problèmes de santé, tels que :
- le diabète de type 2 ;
- l’excès de graisses dans le sang (taux de cholestérol élevés).
Le rôle des hormones dans le cycle menstruel
Le cycle menstruel est composé de 2 phases séparées par l’ovulation.
La phase folliculaire prépare à l’ovulation. Dans un cycle normal de 28 jours, elle débute après les règles et dure environ 10 jours. Au cours de cette phase, l’hormone folliculo-stimulante (FSH), fabriquée par l’hypophyse, stimule les follicules ovariens pour qu’ils produisent un ovule mature. Elle favorise également la sécrétion par les follicules, des œstrogènes qui agissent sur l’épaississement de la muqueuse utérine et la consistance de la glaire cervicale.
L’ovulation dure 24 à 48 heures. Elle est provoquée par une augmentation soudaine et importante du taux d’hormone lutéinisante (LH), sous l’action des œstrogènes, entraînant la rupture du follicule et la libération de l’ovule mature qui se déplace dans les trompes utérines (trompes de Fallope) jusqu’à l’utérus.
La phase lutéale est la période située entre l’ovulation et l’apparition des règles et peut aller de 12 à 14 jours. Après l’ovulation, le follicule transformé en corps jaune produit de la progestérone qui contribue à renforcer la muqueuse utérine en vue de la nidation.
Les perturbations hormonales en cas de syndrome des ovaires polykystiques et leurs conséquences
En cas de SOPK, le taux de ces hormones varie généralement peu au cours du cycle. Le taux de base de LH est plus haut que celui de FSH, n’augmente pas en milieu du cycle et ne déclenche pas d’ovulation. Le cycle menstruel est perturbé.
Le taux de LH élevé est à l’origine d’une production excessive d’androgènes ovariens, en particulier de testostérone, habituellement produite en petite quantité dans l’organisme féminin. Ce taux élevé de testostérone est responsable de plusieurs types d’anomalies chez les femmes concernées :
- la survenue irrégulière des règles ;
- une hyperpilosité, de l’acné, la chute de cheveux, etc. ;
- la présence d’un très grand nombre de follicules au développement inachevé sur les ovaires, source d’infertilité chez les femmes.
Ces symptômes sont variables d’une femme à l’autre et ne sont pas toujours présents en même temps. Toutefois, la présence de minimum 2 de ces anomalies, permet d’évoquer le SOPK.
Les causes du syndrome des ovaires polykystiques
L’origine du déséquilibre hormonal conduisant au SOPK n’est pas clairement identifiée et elle est très probablement multifactorielle. Ces facteurs sont d’ordre :
- génétique. Environ une vingtaine de gènes de prédisposition au syndrome ont été identifiés ; ils n’expliquent toutefois la survenue du SOPK que dans moins de 10 % des cas. Aussi, les antécédents familiaux (la mère ou une sœur présentant un SOPK) exposent une femme à une augmentation de 30 % du risque de développer la maladie ;
- environnemental. Les perturbateurs endocriniens (substance qui altère la production de certaines hormones et, de ce fait, induit des effets néfastes dans un organisme intact), par exemple, pourraient jouer un rôle dans l’apparition de la maladie, bien qu’aucune preuve n’ait été établie à ce jour.
source : https://www.ameli.fr/
Endométriose
L’endométriose, touche 1 femme sur 10 ou 1 personne menstruée sur 10. Maladie longtemps ignorée, parfois très difficile à vivre au quotidien, l’endométriose se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine* qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Si la physiopathologie de l’endométriose n’est pas univoque et fait intervenir de nombreuses hypothèses (métaplasie, induction, métastatique, immunologique, génétique, épigénétique et environnementale, cellules souches…), il est impossible de comprendre cette maladie sans prendre en compte la théorie de la régurgitation dite « théorie de l’implantation ». Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Cette théorie expliquerait la majorité des atteintes d’endométriose.
Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…).
L’endométriose est ainsi responsable de douleurs pelviennes parfois particulièrement invalidantes mais aussi de beaucoup d’autres symptômes en fonction de la localisation des lésions. Dans certains cas, l’endométriose est aussi responsable d’infertilité. Les symptômes ont un impact considérable sur la qualité de vie des personnes atteintes avec un retentissement important sur leur vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale
source : https://endofrance.org/
Puberté
Qu’est-ce que la puberté ?
La puberté est la période de croissance et de développement au cours de laquelle les enfants et les adolescents commencent à développer des caractéristiques physiques adultes, comme les seins ou les poils pubiens, et deviennent capables de procréer (avoir des enfants). Chez les filles, la puberté commence généralement entre 8 ans et demi et 10 ans, et elle dure environ 4 ans.
Chez les filles, le moment où la puberté commence dépend des facteurs suivants :
- Poids : La puberté commence généralement plus tôt chez les filles en surpoids
- Nutrition : La puberté commence plus tard chez les filles qui n’ont pas accès à des apports nutritionnels suffisants ou qui ne peuvent pas les absorber correctement
- Génétique : Les filles dont la mère est entrée dans la puberté de manière précoce sont susceptibles de présenter aussi une puberté précoce
Qu’est-ce qui provoque la puberté ?
L’ensemble du système reproducteur, y compris la puberté, est contrôlé par des hormones. Les hormones sont des messagers chimiques produits dans certaines parties de l’organisme qui circulent dans le sang pour indiquer à d’autres parties de l’organisme ce qu’il faut faire.
Chez les filles, la puberté débute lorsque des hormones libérées par le cerveau entraînent le développement des ovaires. Les ovaires libèrent ensuite des œstrogènes, qui sont des hormones. Les œstrogènes déclenchent le développement du système reproducteur de la jeune fille, notamment les organes suivants :
- Seins
- Vagin
- Ovaires (les deux organes où les ovules sont fabriqués et stockés)
- Utérus (l’organe dans lequel le fœtus se développe jusqu’à l’accouchement)
Les règles commencent généralement quelques années après le début de la puberté.
Quels changements surviennent à la puberté ?
Les changements physiques suivants surviennent, généralement dans cet ordre :
- Tout d’abord, les seins se développent, généralement entre 8 et 13 ans
- Peu après, des poils commencent à apparaître au niveau des aisselles et des parties génitales
- Une poussée de croissance survient ; la croissance ralentit généralement lorsque les règles commencent
- Les règles apparaissent environ 2 à 3 ans après le début du développement des seins
- Chez les filles, la croissance s’arrête généralement entre 14 et 16 ans
Les premières règles surviennent généralement vers l’âge de 13 ans, mais elles peuvent commencer à tout moment entre 10 et 16 ans. Les règles peuvent ne pas être régulières au début. Le cycle menstruel peut mettre jusqu’à 5 ans à devenir régulier. Au fur et à mesure que les filles grandissent, leur silhouette change. Leurs hanches et leurs cuisses grossissent, et elles gagnent en masse graisseuse. Il s’agit d’un élément normal de la puberté chez les filles.
source : https://www.msdmanuals.com/fr/
Grossesse
Une grossesse entraîne des modifications physiologiques de tout l’organisme maternel; avec retour à la normale après l’accouchement. En règle générale, les modifications sont plus accentuées lors d’une grossesse multiple que lors d’une grossesse monofœtale.
Pendant la grossesse a lieu un chamboulement hormonal dans le corps de la future maman. Vous avez dû remarquer qu’il n’est pas sans conséquence !
La progestérone est produite en grande quantité tout au long de la grossesse. Elle va permettre l’implantation de l’embryon et l’épaississement de la paroi utérine. Avec l’œstrogène, elles vont favoriser le développement des seins et la préparation à la lactation. La progestérone entraîne également le relâchement des muscles lisses. L’intestin et le cœur deviennent paresseux, ce qui peut entraîner constipation et évanouissement.
Mais rassurez-vous, il n’y a pas que des inconvénients ! C’est grâce à la progestérone que viennent les sentiments de plénitude et d’épanouissement.
Dépression post partum
La dépression post-partum est un trouble qui touche de nombreuses mères, et aussi des pères, après la naissance de leur bébé. La gravité de la dépression varie en fonction de la nature et de l’intensité des symptômes. Contrairement au baby blues (syndrome du troisième jour), la dépression post-partum peut durer longtemps, surtout si elle n’est pas traitée rapidement.
Qu’est-ce que la dépression post-partum?
La dépression post-partum est une dépression qui survient après l’accouchement. Aussi appelée dépression postnatale, elle peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant la naissance du bébé. La dépression post-partum est plus grave que le baby blues et nécessite des soins.
La dépression post-partum touche de 15 à 20 % des nouvelles mères. De ce nombre, environ 7 % présenteront des symptômes importants de dépression au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement; et 19 %, des symptômes légers ou modérés.
Selon les études, le taux de dépression postnatale est, de manière générale, plus élevé trois mois après l’accouchement et diminue graduellement par la suite. Le nombre de mères présentant des symptômes dépressifs sans souffrir de dépression postnatale atteint un sommet pendant la période trois à six mois après l’accouchement (environ 41 %). Durant la période post-partum, les signes de fatigue peuvent être confondus avec des symptômes dépressifs.
Symptômes de la dépression post-partum
Voici les symptômes les plus fréquents de la dépression post-partum :
Certains parents peuvent ne pas se rendre compte qu’ils sont déprimés. D’autres peuvent ne pas oser en parler de peur de ce que leur entourage va penser d’eux.
- profonde tristesse sans raison apparente;
- pleurs fréquents inexpliqués;
- épuisement permanent ou problèmes de sommeil (dormir trop ou pas assez);
- sentiment de dévalorisation ou culpabilité excessive (impression d’être un mauvais parent, difficulté à établir un lien avec son bébé);
- irritabilité;
- anxiété extrême (surtout en ce qui a trait au bien-être de son enfant);
- incapacité à s’occuper correctement de son enfant ou refus de passer du temps avec lui;
- si le parent est capable de s’occuper de son enfant, absence de plaisir lorsqu’il le fait;
- désintérêt pour les activités aimées auparavant ou manque de plaisir durant celles-ci;
- changement d’appétit;
- sentiment que les choses ne s’amélioreront jamais;
- tendance à s’isoler;
- idées suicidaires.
Si vous éprouvez certains de ces symptômes et que vous vous sentez en détresse, consultez un médecin ou un psychologue. Si vous craignez de vous blesser ou de blesser votre bébé, consultez rapidement un médecin ou présentez-vous à l’urgence d’un hôpital.
Pour une assistance immédiate, appelez Info-Social (811).
source : https://naitreetgrandir.com/fr
Ménopause
La ménopause correspond à l’arrêt définitif des règles, de l’ovulation et de la fertilité.
Pendant plusieurs années avant et juste après la ménopause, les taux d’œstrogènes varient grandement, les règles deviennent irrégulières et des symptômes (tels que des bouffées de chaleur) peuvent survenir.
La ménopause est diagnostiquée lorsqu’une femme n’a plus ses règles depuis un an ; il n’est généralement pas nécessaire de procéder à des analyses sanguines pour le confirmer.
Certaines mesures, y compris l’hormonothérapie ou d’autres médicaments, peuvent soulager les symptômes.
Après la ménopause, la densité osseuse diminue.
Chez les femmes en âge de procréer, les règles s’inscrivent dans des cycles d’environ un mois, la libération d’un ovule par l’ovaire (ovulation) au milieu du cycle (environ 2 semaines après le premier jour des règles précédentes). Pour que ce cycle soit régulier, les ovaires doivent produire des hormones, les œstrogènes et la progestérone, en quantité suffisante.
La ménopause intervient lorsque, avec le vieillissement, les ovaires cessent de produire des œstrogènes et de la progestérone. Pendant les années qui précèdent la ménopause, la production d’œstrogènes et de progestérone devient fluctuante, et les règles et l’ovulation s’espacent. Enfin, les règles s’estompent, l’ovulation cesse définitivement et la grossesse n’est plus possible naturellement. Il n’est possible d’identifier les dernières règles d’une femme qu’après coup, c’est-à-dire après une absence de règles (aménorrhée) d’au moins 1 an. Les femmes qui n’ont aucun désir de grossesse doivent continuer leur contraception durant 1 an après les dernières règles.
Le vieillissement du système reproducteur féminin avant et après la ménopause est décrit par stades :
- Le stade de la reproduction comprend la période comprise entre les premières règles et la transition ménopausique.
- La transition ménopausique est la phase qui conduit aux dernières règles. Elle se caractérise par des changements dans la régularité des règles. La transition ménopausique dure de 4 à 8 ans. Elle dure plus longtemps chez les femmes qui fument et chez celles qui sont plus jeunes au moment où la transition commence. Les recherches montrent que, en moyenne, les femmes d’origine ethnique noire connaissent plus d’années de transition ménopausique que les femmes d’origine ethnique blanche.
- La périménopause fait partie de la transition ménopausique et désigne les quelques années précédant et l’année suivant les dernières règles. Le nombre d’années de périménopause avant les dernières règles varie considérablement. Au cours de la périménopause, les taux d’œstrogènes et de progestérone fluctuent fortement et finissent par diminuer de manière significative, mais d’autres hormones subissent aussi des variations (comme la testostérone). On pense que les symptômes de la ménopause ressentis par de nombreuses femmes dans la quarantaine sont liés à ces fluctuations hormonales.
- La ménopause désigne la période qui suit les dernières règles.
Dans les pays occidentaux, l’âge moyen de la ménopause est d’environ 51 ans. Elle peut cependant survenir dans des conditions normales dès 45 ans (voire 40 ans) et jusqu’à 55 ans ou plus tard. La ménopause survient parfois plus tôt chez les femmes qui :
- Tabagisme
- Vivent à haute altitude
- Souffrent de malnutrition.
- Présentent une maladie auto-immune
La ménopause est dite précoce lorsqu’elle survient avant l’âge de 40 ans. La ménopause précoce est également appelée insuffisance ovarienne précoce ou insuffisance ovarienne primaire.
Symptômes de la périménopause
Au cours de la périménopause, les symptômes peuvent être légers, modérés ou sévères, ou il peut n’y avoir aucun symptôme. Les symptômes peuvent durer de 6 mois à 10 ans environ, voire plus longtemps.
Parfois, les symptômes que l’on pense être dus à la ménopause peuvent être causés par d’autres problèmes médicaux. Si les symptômes apparaissent et que le moment ne correspond pas à la ménopause ou si les symptômes ne s’améliorent pas avec les mesures utilisées pour les symptômes de la ménopause, la femme doit discuter des autres causes possibles avec un professionnel de santé.
Le premier symptôme est une irrégularité des règles. Généralement, les règles sont plus fréquentes, puis se raréfient, mais tous les scénarios sont possibles. Les règles peuvent durer plus longtemps ou être plus courtes et être plus ou moins abondantes. Elles peuvent disparaître pendant des mois puis réapparaître et être régulières. Chez certaines femmes, les règles sont régulières jusqu’à la ménopause.
Des bouffées de chaleur sont observées chez 75 à 85 % des femmes. Les bouffées de chaleur commencent généralement avant l’arrêt des règles. Elles durent généralement près de 7,5 ans en moyenne, mais peuvent durer plus de 10 ans. Les recherches montrent que, en moyenne, les femmes d’origine ethnique noire présentent des bouffées de chaleur plus fréquemment et sur une plus longue période que les femmes d’origine ethnique asiatique, hispanique ou blanche. Généralement, les bouffées de chaleur s’atténuent et se raréfient au fur et à mesure du temps.
On ne connaît pas leur cause, mais les bouffées de chaleur pourraient être liées à une réinitialisation du thermostat du cerveau (l’hypothalamus) qui contrôle la température du corps. En conséquence, une toute petite hausse de température peut accentuer la sensation de chaleur. Les bouffées de chaleur pourraient être liées aux fluctuations des taux d’hormones.
Pendant une bouffée de chaleur, il se produit une dilatation des vaisseaux sanguins localisés à la surface de la peau (vasodilatation). La conséquence de cette vasodilatation est une augmentation du flux sanguin qui provoque, notamment au niveau de la tête et du cou, une rougeur et une sensation de chaleur (bouffée). Les femmes ressentent de la chaleur et leur transpiration est abondante. Les bouffées de chaleur peuvent parfois provoquer un rougissement.
Les bouffées de chaleur durent de 30 secondes à 5 minutes et sont suivies par des frissons. Les suées nocturnes sont des bouffées de chaleur qui se produisent la nuit.
D’autres symptômes peuvent survenir dans la période de périménopause ou de ménopause. Les variations des taux d’hormones qui surviennent à ce moment-là peuvent provoquer les symptômes suivants :
- Sensibilité mammaire
- Sautes d’humeur
- Aggravation des migraines qui surviennent juste avant, pendant ou après les règles (migraines menstruelles)
Une dépression, une irritabilité, une angoisse, une nervosité, des troubles du sommeil (allant jusqu’à l’insomnie), des difficultés de concentration, des céphalées et une fatigue peuvent également survenir. De nombreuses femmes ressentent ces symptômes pendant la périménopause. Bien que ces symptômes puissent être liés à d’autres facteurs (comme le vieillissement lui-même ou un trouble), ils sont souvent aggravés par les fluctuations hormonales et la diminution des œstrogènes pendant la périménopause.
Des suées nocturnes peuvent troubler le sommeil, contribuant à la fatigue, à l’irritabilité, à la perte de concentration et aux changements d’humeur. Dans de tels cas, ces symptômes peuvent être indirectement liés à la ménopause (par les suées nocturnes). Les troubles du sommeil sont cependant fréquents durant la ménopause, même chez les femmes qui ne souffrent pas de bouffées de chaleur. Les angoisses du milieu de vie (comme des difficultés avec des enfants adolescents, des inquiétudes à propos du vieillissement, le fait de s’occuper de parents âgés et des changements dans les relations maritales) peuvent contribuer aux troubles du sommeil. Par conséquent, le lien entre la fatigue, l’irritabilité, la perte de concentration et les sautes d’humeur et la ménopause est moins évident.
source : https://www.msdmanuals.com/fr/